Envol - Sandrine Sourdet 'Sourski'

L' espace Lézard , Colmar

Entrée libre

Avec Sandrine Sourdet 'Sourski'

Organisé par Association Lézard

Sandrine Sourdet, connue sous son nom d’artiste Sourski, vit et travaille à Trets dans les Bouches-du-Rhône. Habitée depuis l’enfance par l’expression artistique, elle pratique depuis toujours le dessin. Autodidacte, elle fréquente les ateliers publics des Beaux-Arts de Marseille et pratique depuis une vingtaine d’années la sculpture en tant qu’artiste professionnelle.
Son travail, en lien avec la nature qui l’environne et ses matériaux, fait aussi écho à sa propre histoire personnelle, à son chemin vers l’épanouissement. Ainsi, Sourski façonne des hommes, nés de la terre, et leur parcours de vie, vers la réalisation de leur rêve ultime qu’est celui de l’envol. Pour cela, elle illustre aussi les esprits qu’ils invoquent et les oiseaux. La plume, le grigri, deviennent alors des éléments centraux de son œuvre et riches de sens. Il s’agit pour l’artiste de matérialiser l’instant intérieur présent, d’exprimer un moment unique.

L’exposition retrace l’ensemble de ces étapes de l’homme né de la terre vers son envol, et ainsi l’ensemble des thèmes abordés par l’œuvre de Sourski.

Ainsi, des personnages humains évoquent avec humour le parcours de vie, le cheminement. A la posture méditative ou en mouvement vient se mêler la rêverie. La plume s’invite dans la sculpture pour symboliser la fragilité, mais aussi cette idée d’envol. Il s’agit d’œuvres anciennes.

On retrouve aussi la figure des esprits représentés par des têtes humaines dressées sur des morceaux de bois, des lianes ou des blocs de pierre.

Enfin, la figure de l’oiseau est souvent présente, évoquée par la forme des ailes déployées. Des dessins sont également présentés, représentant des figures humaines.

Cette exposition tend à montrer l’ensemble du cheminement de l’artiste, de sa démarche et de son propos artistique.

« C’est comme quand on est enfant et que l’on regarde les nuages et qu’on y voit des choses. Je crois que quand on fait mon métier on n’a pas grandi, on continue de voir des formes dans tout ce que l’on trouve ».