Echos | Christian Bizeul
La peinture de Christian Bizeul est l’expression d’une vision intérieure très forte qui s’inspire de la condition humaine, avec une vision baroque. Elle raconte toujours quelque chose. Les grands thèmes universels sont présents : les thèmes mythologiques et bibliques, les anges, déchus ou non, la mort est là, toujours présente, tragique et joyeuse avec les vanités et les danses macabres, des squelettes dansent sur ses toiles, des portraits émaillent son œuvre au travers desquels, il creuse toujours plus l’âme humaine, la société, ses travers et ses limites.
Christian Bizeul pratique le dessin comme une respiration, une nécessité. Il y exprime aussi son talent puissant, son inspiration, sa boulimie de trait, de couleur. Il peint comme il respire : avec une joyeuse gravité.
(Extrait : entretien avec Denis Theisse)
« Echos... Il faut à nouveau se référer à ce qui est montré principalement dans cette exposition. Des travaux où les signes sont développés tant sur le papier que sur la toile, de façon répétitive et sérielle, donc qui à la fois se répercutent, se développent, avec des variations, non pas sonores, mais picturales et graphiques. Les échos franchissent les espaces, se font entendre, se propagent.
Pour conclure, je rappellerais simplement que dès l’origine de l’humanité, la peinture et le dessin se font l’écho de la pensée, fixé dans la matière. » Christian Bizeul
« Regardez-la bien, la peinture de Bizeul, et si vous comptiez vous poser, vous pourrez toujours courir, car vous allez rêver comme des dératés. Un vrai rêve, il n’y a que cela de vrai. Cela tient de la lanterne magique et du kaléidoscope à vous en écarquiller les yeux. Une prédilection quand bien même cela s’encadre à angle droit- pour ce qui se déroule en bandes, bandelettes, ou tourne en rond. Tu nous ouvres, Bizeul, les yeux
quand tu entrouvres le rideau sur des paradis perdus d’avance et qui, pourtant, refusent de jouer perdants, de s’avouer vaincus, de se laisser basculer dans la benne du grand bof. Beaucoup de craies de couleurs tenteront donc, pathétiquement, de masquer le fond du tableau noir : un désespoir humain mérite bien qu’on le macule, qu’on le maquille, et qu’on y mette quelques mèches de la moumoute que l’on porte pour
sauver un peu de sa dignité ; de cette dignité que vous contestent les embûches de la marâtre existence. Des anges qui entament l’ultime tango, Le temps d’une chute dans la gueule du temps. Et c’est encore toi, Bizeul, Toi qui relèves de la bise Vivifiante et du glaïeul. » Par Charles Frédéric
Dossier de Presse...
Du 18 janvier au 23 février 2018
Vernissage : jeudi 18 janvier à 18h30
Moment musical (Avec Los Hermanos Locos)Présentation du catalogue « Echos », 2017 Imprimerie Klein.
Contact :
Une co-production Centre Jacques Brel – Puzzle
Culture • Arts • Savoirs • Numérique
Lieu : Puzzle > PZZL
Adresse : Place André Malraux
Ville : Thionville
Département : Moselle
Région : Grand Est
Pays : France
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